Notre Histoire

L'Histoire du Château Romanin

350 av J.-C.


Du temps des Grecs, Romanin était un lieu de culte dédié à la déesse Artémis et à l'époque des Gaulois, Romanin était un lieu druidique où l'on célébrait le culte de l'antique déesse mère Ana, devenue sainte Anne. En ces temps-là, les vignobles de Romanin offraient déjà un vin fameux, qui s'exportait sous le nom de « vin de Théopolis. »


Un Romain descendant du Roi mage Balthazar


La légende raconte que le patricien romain, Claudius Pastumus Dardanus, avait reçu le domaine de Romanin par mariage. En tant que dernier préfet des Gaules, il exploita les vignes du domaine dont il distribua le vin dans toutes les grandes cités romaines. Pour protéger son domaine, il construisit le premier fortin de Romanin.

XIIIe siècle, construction de Château Romanin

En 1203, le Seigneur de Romanin, Raymond de Gantelme, entre dans l'ordre du Temple et partira jusqu'en Terre Sainte d'où il ramènera trois coffres et le voile de Sainte-Anne (mère de la Vierge Marie), conservé à la Cathédrale d'Apt.
Sur une carte, l'étoile de Moustiers à seize branches, chère aux yeux de Frédéric Mistral (écrivain français d'expression occitane 1830-1914), indique diverses directions dont le Château Romanin et le temple de Salomon à Jérusalem.
Rentré de Croisade, Raymond de Gantelme entreprend la construction de Château Romanin en s'appuyant sur les ruines du fortin avec l'oeuvre du Pont, une confrérie de bâtisseurs associée à l'Ordre du Temple.
La construction du château tient compte du passage des solstices d'été et d'hiver, de la Grande Ourse, de la Petite Ourse, des planètes Mars, Vénus, Jupiter, du passage du Soleil et de la pleine Lune.

XIXe siècle – Le Château en ruine

Les propriétaires de l'époque font construire une fabrique de sucre à peu de distance du Château, avec les pierres de celui-ci. En 1851, un violent incendie dévore l'ensemble.

Le Chai Cathédrale

Considéré comme l'un des chais architecturaux de France, l'originalité de celui de Château Romanin consiste en plusieurs caractéristiques essentielles : enterré dans la roche, construit en 1992 par l'architecte Serge Hennemann.

Ce chai tient compte de la ronde des astres, des solstices d'été et d'hiver, du passage du Soleil et de la pleine Lune. Il reprend aussi les critères des ancêtres bâtisseurs du Château tout en y associant les matériaux de notre époque contemporaine : le bois, le béton et l'acier. Concilier savoir traditionnel et technologie dans la création d'une cave-cathédrale souterraine idéale au processus d'élevage d'un grand vin. Un véritable défi… totalement relevé.

C'est une cave astronomique, construite selon la ronde des planètes, le magnétisme terrestre, en résonance avec le lieu.

L'orientation du chai-cathédrale a été choisie en fonction du magnétisme terrestre et en résonance avec l'esprit du lieu. Gothique et impressionnante avec ses arches, ses colonnes sculptées à chapiteaux et autres croisées d'ogives, la cathédrale contribue à magnifier les caractéristiques des futurs grands vins. La disposition des foudres dans l'espace, les formes, les volumes de la cave – utilisation de la coudée royale, l'unité de mesure identifiée sur les ruines du château – s'accordent au choix du mode de production biodynamique du domaine.

La cathédrale ressemble à un observatoire astronomique en lien avec le rythme des saisons, du Soleil et de la Lune. En son sein, des foudres dans lesquelles s'écoulent l'essence même de vins déjà tournés vers la générosité, l'amplitude et la profondeur.

A l'intérieur encore, un escalier s'enroule autour de trois étages et permet de grimper jusqu'au dôme végétalisé, lieu stratégique au sommet de la bâtisse enterrée. La vue à 360° sur les Alpilles, le vignoble, les ruines de Château Romanin datant du XIIIe siècle, le mont Ventoux (le Géant de la Provence) et le bal des planeurs qui tournoient dans le ciel, est sublime.

« Ce chai d'oeuvre », abrite une vinothèque créée par Anne-Marie et Jean- Louis Charmolüe afin de conserver l'histoire et la mémoire des vins ; un espace où vieillissent paisiblement les anciens millésimes, lieu de dégustations, de partage et de convivialité.

Véritable monument d'architecture, ce ”chai d'œuvre” a été construit pour assurer une parfaite harmonie et une cohérence entre la culture des vignes en biodynamie et le travail en cave.

Terroir unique - Mistral bénéfique

Inspirant et stupéfiant. Rares sont les lieux capables de capter le regard et d'absorber l'être avec une telle intensité. Entre Saint Rémy-de-Provence et Eygalières, deux kilomètres d'un chemin blanc et sinueux vous invitent à prendre le temps pour rejoindre le domaine de Château Romanin. La nature, brute et majestueuse, vous enveloppe et captive.

Le versant nord des Alpilles impressionne avec son cirque rocheux qui abrite 250 hectares (58 hectares de vignobles, 4 hectares d'oliviers et 2,5 hectares d'amandiers), soignés avec la même attention. C'est ici que la vigne, protégée par la garrigue, les oliviers et les amandiers, s'agrippe aux ruines d'un château de l'ordre des Templiers datant du XIIIe siècle et au riche parcours historique.

La configuration géologique du domaine, combinée à des courants ascensionnels exceptionnels, apportent aux vins rouges, blancs et rosés leur profondeur et spécificités remarquables. Les pierres emmagasinent la chaleur le jour, la restituent la nuit et le mistral contribue à rafraîchir les vignes. Ces phénomènes permettent aux vins d'atteindre des maturités douces, idéales pour un meilleur équilibre entre degré alcoolique et acidité.

Ici encore, les éléments s'unissent dans le respect et l'harmonie. Ils opèrent des phénomènes uniques qui accompagnent parfaitement les vins et les huiles d'olive, fruits de la Terre, du Soleil et de la Lune, et portés par le travail des hommes.